La CoRPAR

Une coordination pourquoi faire?

La coordination nationale (Coordination des Réseaux de PCR et Acteurs de la Radioprotection : CoRPAR), réunie pour la première fois en Octobre 2011, est devenue un interlocuteur représentatif au niveau national.

Fin 2010, courant 2011, les animateurs de réseaux ont ressenti le besoin de se coordonner. Avec le soutien actif de l’ASN et de la DGT, une telle coordination a vu le jour fin 2011 et se réunit de façon pleinière deux fois par an depuis lors. Les techniques actuelles de communication permettent de nombreux autres échanges.

Depuis 2011, la CoRPAR a vu son rôle se préciser.

Initiallement il s’agissait de mutualiser les expériences de chacun :

  • ainsi la lettre bimensuelle d’information sur l’évolution du contexte de la radioprotection, du réseau Grand Ouest est reprise ou diffusée par tous les autres réseaux,…
  • les programmes des journées d’un réseau nourrissent la réflexion des autres réseaux lors de la préparation de leurs propres journées.

Courant 2012, puis ultérieurement la CoRPAR se retrouve être, suite à ses prises de position, un interlocuteur représentatif reconnu par les institutions en charge de la radioprotection. Nous n’en prendrons ici que deux exemples :

  1. Après consultation des membres des réseaux, la coordination a pris en Avril 2012 une position unanime réclamant l’accès complet des PCR aux données dosimétriques tant externes qu’internes. Cette prise de position a été officiellement envoyée aux Administrations concernées qui l’ont accueillie avec beaucoup d’intérêt.
    En septembre 2013, la CoRPAR a été invitée par la DGT à participer aux Groupes de travail sur la surveillance radiologique des travailleurs, en vue d’élaborer un livre blanc de la radioprotection des travailleurs. Tout au cours de l’année 2014, la CoRPAR a été représentée dans ces groupes de travail par dix personnes et a pu faire remonter les propositions issues des réseaux.
  2. La coordination a fait en Octobre 2012 des propositions aux Administrations en vue de voir reconnu un rôle des réseaux dans le renouvellement de la certification des PCR. La Direction Générale du Travail, en accord avec l’ASN, a officiellement annoncée qu’elle était très favorable à cela. La participation à des journées scientifiques des réseaux deviendrait ainsi un élément du renouvellement. Cette évolution est en cours de négociation avec les organismes chargés de la certification des organismes de formation. Les réseaux pourraient alors, sous réserve de certaines contraintes de qualité et de suivi, passer des conventions avec des organismes certifiés et ainsi participer activement à la formation continue des PCR. L’année 2015 devrait voir se concrétiser cette officialisation du rôle des réseaux.

La CORPAR fonctionne en « sollicitant » les réseaux et leurs membres ; elle s’efforce donc de suivre une approche dite « bottom-up ». Ce processus permet de remonter les problèmes à résoudre.

La CORPAR donne mandat à certaines personnes pour représenter les réseaux dans des Groupes de Travail organisés par des institutions nationales (en particulier des Autorités) sur des propositions discutées dans les réseaux.

La charte éthique

Les réseaux et leur coordination (CoRPAR) se sont dotés d’une charte d’éthique rappelant les objectifs des réseaux régionaux et leur volonté d’indépendance. Tous les réseaux régionaux, membres de la coordination, ont signé cette charte.

CHARTE ETHIQUE DES RESEAUX DE PCR ET ACTEURS DE LA RADIOPROTECTION

Les réseaux de PCR et acteurs de la radioprotection s’engagent :

  • à favoriser les échanges de retour d’expérience entre leurs membres, à leur permettre de se mettre à jour dans les domaines réglementaires et techniques en vue d’améliorer leur légitimité et de contribuer à la mise en œuvre d’une meilleure radioprotection;
  • à être forces de proposition et de partage, en tant que relais de retour d’expérience, à travers des rapports et des prises de position vis à vis des autres acteurs de la radioprotection;
  • à être partie prenante, dans les processus de décisions en cours d’élaboration par les instances institutionnelles le plus en amont possible et en favorisant préalablement la concertation entre les réseaux;
  • à ne pas laisser des conflits d’intérêt, des pressions managériales, ou des intérêts personnels ou commerciaux de leurs membres, compromettre les objectifs énoncés ci-dessus ;
  • à garantir leur indépendance envers les institutions et entreprises qui peuvent leur fournir des moyens sous forme de subvention ou de soutien, et à faire respecter cette indépendance ;
  • à ce que les publications ou conseils produits par les réseaux soient en cohérence avec la réglementation en vigueur et les principes de la radioprotection, qu’ils tiennent compte de l’état des connaissances, et qu’ils soient diffusés de façon appropriée;
  • à ne pas effectuer de censure dans la diffusion des opinions de leurs membres dès lors qu’il n’y a aucun caractère diffamatoire ou illégal dans leurs propos.

La Charte

Charte signée à Paris le 7 Octobre 2011 dans les locaux de l’ASN par les représentants des 9 premiers réseaux :

Signature Charte CoRPAR

A Pointe à Pitre en Novembre 2012 par le réseau PCR971 :

Signature Charte CoRPAR PCR971

A Montrouge le 9 avril 2013, par les réseaux Nord et Auvergne :

Signature Charte CoRPAR réseaux Nord et Auvergne

 

A Montrouge le 2 Octobre 2013 par le réseau EST RAD :

Signature charte CoRPAR ESTRAD

A Montrouge le 2 Avril 2014 par le réseau POITOU CHARENTE :

Signature Charte CoRPAR Poitou Charentes

Un règlement intérieur de la coordination (document de 15 articles), est venu compléter la charte et préciser, entre autres, le statut de ses membres et les relations des réseaux avec les Administrations et les Entreprises (vous pouvez télécharger ce règlement intérieur; il est disponible en pdf en bas de page).

A côté des réseaux régionaux où se sont regroupés sur des initiatives individuelles des PCR et acteurs de la radioprotection, certaines professions ou grandes entreprises ont pris l’initiative de créer des réseaux de PCR sectoriels nationaux, c’est la cas par exemple du réseau national des vétérinaires ou de celui des dentistes. Le réglement intérieur donne. Les représentants de ces réseaux, dont la logique est quelque peu différente de celle des réseaux nationaux sont invités comme observateurs à la coordination.

Le règlement intérieur

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